samedi 19 octobre 2013

Réflexion critique

La culture est une facette très importante dans l’enseignement. En effet, si on regarde les 12 compétences qui doivent être acquises pour l’obtention du diplôme et par la même occasion le brevet d’enseignement, la première concerne directement la culture. Effectivement, si on regarde la compétence, qui est d’agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et interprète d'objets de savoirs ou de culture dans l'exercice de ses fonctions, on peut voir rapidement que la culture a une place importante dans l’enseignement (Gouvernement du Québec, 2001). Par contre, il existe quatre types de culture et je vais essayer d’identifier le type de culture que représente ma conception initiale de la culture représentée par le schéma de concept présent sur mon blogue (L.Grégoire, 2013). Pour ma part, je crois que mon réseau conceptuel représente d’abord et avant tout le type intégratif-évolutif (Simard, Falardeau, Émery-Bruneau et Côté, 2007). En effet, le fait qu’il y ait pratiquement un volet complet sur le développement critique de l’élève démontre clairement que j’accorde au côté réflexif du développement une place importante. Toujours selon Simard et al. (2007), j’ai indiqué que la culture peut être acquise à plusieurs endroits comme à partir des lectures ou des valeurs familiales. Par contre, je crois que j’ai oublié une partie très importante qui est le questionnement, la remise en question de l’élève. Cette partie est cruciale afin de développer le sens critique de l’élève. Je crois que mon réseau conceptuel rejoint également le type de culture instrumentaliste, car j’ai fait le lien de l’utilisation de la culture pour comparer une situation inconnue à celle d’une situation connue afin de la rendre plus concrète (Simard et al. 2007). Dans le futur, j’aimerais vraiment développer davantage mon type de culture intégratif-évolutif. En effet, pour moi, il est très important que l’élève soit plus engagé et qu’il se pose des questions sans cesse afin de confirmer la validité de ce qui l’entoure.  Pour ce faire, je vais tenter l’approche par problème, qui fait partie de l’approche pédagogique, un élément important dans l’approche intégratif-évolutif, toujours selon Simard et al. (2007). De plus, je vais tenter de créer un équilibre entre les cinq domaines de formation, un élément primordial pour favoriser l’approche culturelle et le développement de la culture générale (Simard, 2002). Pour finir, je veux vraiment faire comprendre aux élèves à quoi la matière apprise peut leur être utile dans la vie. En effet, l’article de Gauthier (2001) me rejoint vraiment sur le fait que savoir l’utilité de ce qui est apprit est un élément clé dans l’apprentissage, un volet qui a été également vu en classe lors du cours en classe. Pour ce qui est de ma culture personnelle, j’aimerais pouvoir continuer à alimenter ma culture à l’aide des médias, des recherches personnelles et de discussions avec des collègues, des amis ou des élèves. En résumé, on ne peut jamais atteindre un idéal culturel, mais tendre vers un objectif réalisable, qui est d’être à jour sur ce qui se passe dans la société et de prendre positions par rapport aux questions sensibles de la société.





Référence :   


D. Simard, E. Falardeau, J. Émery-Bruneau et H. Côté, 2007. En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation, volume 33, n°2, p.287-304. Téléchargé en format PDF le 28 septembre 2013.

D. Simard, 2002. Comment favoriser une approche culturelle de l’enseignement. Vie pédagogique, volume 124. Téléchargé en format PDF le 28 septembre 2013.

C. Gauthier, 2001. Former des pédagogues cultivés. Vie pédagogique, volume 118. Téléchargé en format PDF le 28 septembre 2013.

Max-Antoine L.Grégoire, 2013. Professeur un jour, professeur toujours! Blogue téléaccessible à l’adresse http://max-antoine.blogspot.ca/.


Gouvernement du Québec, 2001. La formation à l’enseignement. Québec : Ministère de l’éducation. Téléchargé en format PDF à l’adresse < http://www.mels.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/publications/anterieur/formation_ens.pdf> le 28 septembre 2013.

1 commentaire:

  1. Bonjour Max-Antoine,

    Dans ta réflexion critique, tu présentes bien ton premier schéma. On comprend que selon toi, tu es du type intégratif-évolutif, voire un peu instrumentaliste. Cependant, j’ai plutôt l’impression que ton schéma reflète un mélange du type scolaire et instrumentaliste. Comme tu le mentionnes, les élèves peuvent réfléchir sur des sujets spécifiques, mais leur réflexion sera majoritairement orientée dans la direction de l’enseignant (toujours selon ton schéma). Dans le même ordre d’idée, tu évoques que le meilleur type de rapport à la culture est certainement l’intégratif-évolutif. Je comprends exactement ce que tu veux exprimer et je suis d’accord sur le point qu’il est très important que l’élève soit plus engagé et qu’il se pose des questions sans cesse afin de confirmer la validité de ce qui l’entoure. Pour terminer, quelques éléments de ta réflexion m’ont plus. Tu décris à quel point il est primordial pour un enseignant d’être cultivé et toujours à l’affut des nouveautés touchant son domaine. En ce sens, tu fais référence aux compétences qui nous sont enseignées afin que l’on devienne des enseignants accomplis. Aussi, tu fais un lien stratégique avec un texte de Gauthier. En effet, tu dis vouloir transmettre à tes futurs élèves ce que je nomme le « pourquoi du comment» ou bien à quoi servent toutes les notions vues en classe. Combien de fois aurons-nous l’occasion d’entendre cette phrase? Puis, ta dernière phrase est une vraie inspiration. L’idéal n’existe pas! Alors, pourquoi ne pas plutôt se trouver un objectif réalisable et d’en faire bénéficier nos élèves?


    Émilie Chabot

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